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L'armée d'active

Les classes allant de 1900 à 1919 ont composé " l'armée d'active". Les soldats surlignés en jaune sont "morts pour la France".

Classe 1900 (34 ans)

 

VISSAC Frédéric  né le 13 janvier 1880   à Pinols, habite à Paris en1905 après avoir effectué son service au 42ème d'infanterie.,Mobilisé le 13 août 1914, il est versé au service auxiliaire pour anémie.

CHANY Basile né le 04 mars 80 à Marminhac, aux Armées de Avril 15 à Nov 18 d'abord ajourné pour défaut de taille est incorporé dans l'infanterie au 414RI, Blessé le 1/6/1918 par éclat d'obus au genou droit (bois de Reims)

Citation à l'ordre du régiment le 7/2/19 “Bon et brave soldat ayant accompli courageusement son devoir”. Croix de guerre Étoile de bronze.

TERRISSE Jacques Théodore, né le 02/05/80   au  Boussillon, fils de Jean  Baptiste et de Rosalie Chabanier, il épouse Catherine Chabanier à Pinols le 28 juillet 1906 et leur fille Félicité Rosa nait le 13 novembre suivant. La famille quitte Pinols pour Auzon et c'est là qu'il est mobilisé le 12 août 1914. Soldat au 86eR.I., il meurt des suites de blessure le 17 septembre 1916 à Vermandovillers (Somme). Sa fille est reconnue Pupille de la Nation le 25 février 1920 tandis que son décès est officialisé à l'état civil d'Auzon le 18 juin de la même année. Son nom est gravé sur le Monuments au Morts de cette commune mais il est enterré au cimetière de Pinols.

BOISSERIE Barthélémy Basile né le 27 mai 80 à Chastel,  à Paris en 1914, affecté à la 24e section d'infirmiers.

CHABANIER Pierre né le  09 juin 80  à Boisserette, aux Armées d’Août 14 à Janvier 16 sert au 86 RI, blessé en janvier 16, Blessé 17/10/1916 dans la Somme (éclat grenade jambe gauche), ensuite est affecté au 13e Train.

PAGE Régis  né le 05 sept.80  à Viallevieille, aux Armées de Nov 14 à Oct 15 puis Juillet 17 à Nov 18 Au 2e Régiment d'artillerie de campagne, passé au 14e escadron du train en octobre 15, détaché Maison Cazot à Lyon en Nov 15, passé  au 158 RI en juillet 17, enfin détaché aux Aciéries de Firminy en novembre 1918.

LEBRAT (né MIGNE) François  né le  19 oct.80  à Pinols, aux Armées de Oct 14 à Mai 15 au 14e bataillon de chasseurs à pied, puis détaché aux Ets Limouzin (Firminy) en mai 1915.

BRUSTEL Jean né le 05 déc.80 à la Boriette, aux Armées de Oct 14  à Sept 16: dans l'infanterie territoriale 98 RIT (car père de 4 enfants) puis détaché Mines métalliques de St Rémy/Vire (Calvados) en octobre 1916.

Classe 1901 (33 ans)

 

PAULZE Pierre Antoine né le  16/01/81 à Pinols, réside à Beurrières (63)  en 1905, aux Armées de Sept 16 à Nov 18 au 86 RI, blessé par balle à la main gauche.

PÉGHAIRE Jean Baptiste né le 19/02/81  à la Fageoleaux Armées de  Sept 15 à oct 17 au 158e RI puis au 61e Territorial d'infanterie en déc 15, détaché cultivateur à Pinols en octobre 17.

VICARD Pierre né le 21/02/81  à Pinols, aux Armées de Août 14 à mai 17 aux 14e, 30e, 115e, 24e et 11e bataillon de chasseurs à pied. Blessé au combat main gauche (éclat d'obus) à Hohrod (Alsace) le 21/2/1915, à la cuisse gauche (balle et éclat d'obus) le 22/7/1915 à Linge (Alsace), à la cuisse gauche (balle) le 16/9/1915 à Wettstein (Alsace).
Arrêté à Pinols le 12/8/1917 comme déserteur depuis le 3 mai,  Condamné pour désertion par le Conseil de guerre et incarcéré à Grenoble jusqu'en août 1918. Amnistié en janvier 1921. (1917 est l'année de mutinerie des soldats fatigués par 3 ans d'affrontement dans des conditions inhumaines et qui contestent la stratégie inconséquente du commandement en particulier du général Nivelles  qui voulait  percer la ligne ennemie au "chemin des dames" quel qu'en soit le coût humain.)

BRUSTEL Étienne né le  13/06/81 à Viallevieille, quitte Pinols en 1905
aux Armées de Août 14 à avril 17 au 11e bataillon de chasseurs à pied, fait prisonnier le 14/4/1917, détenu à Stammlager Limburg jusqu’au 22/11/1918.

LANIEL Jean Baptiste, né le le  28/08/81 à Pinols, aux Armées de de Janv 18 à mars 19 au 3e  Régiment d'artillerie à pied

SERVANT Louis Alfred  né le  01/10/81  à Pinols  (deviendra maire de la commune en 1925 après le décès de Eugène Condy)
Exempté pour problème de santé est reconnu bon pour le service armé en avril 17, est mobilisé au 86e RI pour du service auxiliaire jusqu'en février 19.

 

 

Classe 1902 (32 ans)

GALLET Jean Louis né le 09/05/82   à Desges, aux Armées de Août 14 à  nov 16 dans l'artillerie lourde, détaché Mines de Batère (Arles/Tech) en 17.

PORTE Jean Baptiste né le 20/07/82  à Fontchave, aux Armées de  Déc 14 à  mars 19 dans les 13ème  et 15ème  sections d'infirmiers, Citation 22/7/18, Croix de guerre.

MARTIN Jean Martin né le 03/08/82  au  Boussillon, réside à Paris en 1907, aux Armées de  8/14 à 3/19, Blessé au pied par éclat d'obus le 17/9/16 à Vermandouvillers.

ROBERT Laurent Eugène né le 03/09/82  à Bourg Fils de Martin et de Marguerite Lèbre. Il épouse Marie Soulier le 10 juillet 1910 à Pinols. De cette union vont naitre 4 enfants. Les 3 premiers naissent à Pinols, Albert, le 28 juin 1911, Marie, le 22 juin 1913, Marguerite Léa, le 25 mars 1914. La quatrième, Marie Louis Ernestine, voit le jour le 25 juillet 1915 au Rouzet alors que son père est mobilisé depuis le 2 décembre 1914. Elle n'a pas 2 ans lorsque, soldat au 6ème Régiment d'Infanterie Coloniale, il est tué à l'ennemi le 16 avril 1917 à Troyon (Aisne). D'après les mentions marginales des registres de l'état civil, elle seule sera reconnue Pupille de la Nation le 14 mai 1919 tandis que le décès de son père ne sera officialisé que le 4 septembre 1921 dans ces mêmes registres.

 

Classe 1903 (31 ans)

VISSAC Émile né le 27/04/83 à Pinols, réside à Paris en 1906, aux Armées de 12/14> 4/17 Au 153 RI Territoriale, puis 53e Régt d'artillerie en nov 16, passe à la 13e section d'infirmiers en avril 17 (séquelles fracture cubitus).

BOISSIÈRE Jean, né le 25 juillet 1883 à Lair de Ferrussac. Le 4 juillet 1908, il épouse Lucie Clémence Viallevieille (de Bourg)  à Pinols et il réside à Fontchave lorsqu'il est mobilisé le 3 août 1914. Nommé caporal fourrier 10 décembre 1914, il passe au 175ème RI le 28 février 1915 et part pour la Turquie le 3 mars. Le 5 mai il est nommé sergent fourrier. Le 8 mai, il est blessé aux Dardanelles par une balle au pied droit. Le 26 avril 1916, il rentre en France et est affecté au 52ème R.I. Le 19 décembre 1917, il se voit conférer la Médaille militaire et la Croix de guerre avec palme par le Général Commandant en Chef :(«Sous-officier énergique, modèle de courage et de sang-froid. Au feu le 25 octobre 1917 s'est élancé à la tête de sa demi-section à l'attaque d'un nid de mitrailleuses puissamment organisé et qui menaçait de paralyser la progression de sa compagnie. A réduit le fortin et déterminé la capture de 40 prisonniers et de 5 mitrailleuses.»)
Il disparaît au combat le 4 mai 1918 à Bailleul (Nord). D'abord présumé prisonnier, il est reconnu officiellement décédé le 20 octobre 1921 par le Tribunal de Brioude et son décès est inscrit à l'état civil de Pinols le 17 novembre suivant. Comme celui de Joseph Boisserie, son nom est gravé sur les 2 monuments de Pinols et sur le Monument aux Morts de Ferrussac.

CHABANIER François né le  25/07/83 au  Boussillon, aux Armées de 8/14 à 3/17 Au 17e RI, Blessé le 4/3/16 (Etangs de Thiaville– Meurthe et Moselle), Tué à l'ennemi le 15/3/1917 (Maison de Champagne. Citation à l'ordre de la division le 14/8/16 et à l'ordre du régiment le25/3/17- Mort pour la France.

PALHEIRE Jean Baptiste   né le 12/09/83 à Venteuges, réside  à Paris en 1914, aux Armées de 8/14 à 2/19 dans l'infanterie puis dans l'artillerie lourde  en 8/1916.

COSTON Joseph  né le 17/11/83  à  Lair de Nozeyrolles.  C'est dans cette commune qu'il déclare résider avec ses parents lorsqu'il passe devant le conseil de révision. D'abord ajourné à un an en 1904 et 1905, il est versé dans le service auxiliaire en 1906 pour « faiblesse générale ». Dans l'intervalle, la famille s'est installée au hameau de La Bastide à Pinols où son père, Auguste, est fermier quand il meurt le 11 juin 1905. A Pinols, il avait retrouvé son oncle Jacques, lui aussi cultivateur et qui décèdera en 1908 et ses cousin et cousine, Joseph, facteur rural, et Marie qui avait épousé en 1903 Jules Biscarat, collègue et ami de son frère. Le besoin en hommes aidant, il est reclassé apte par la commission de réforme du Puy le 13 novembre 1914 et affecté au 17ème  RI qu'il rejoint le 2 décembre 1914. Passé au 30ème RI, il est tué à l'ennemi le 25 septembre 1915 à Perthes-les-Hurles (Marne). Son nom est gravé sur les deux monuments de Pinols ainsi que sur le Monument aux Morts d'Auvers.

MARTIN André né le 30/11/83  au Boussillon, réside  à Paris >1907, aux Armées de 8/14 à 5/15 au 52ème  RI, puis réformé temporaire en décembre 1915 et  détaché aux Ets. Jury à Langeac en juin 18.

BISCARAT Pierre né le 06/12/83 au Boussillon,  Fils de Baptiste et Mélanie Martin. Il épouse Annette Besson le 30 avril 1913 à Reilhac et c'est dans ce village que naît leur fille, Mélina, le 25 février 1914. Il est mobilisé moins de 6 mois plus tard, le 3 août. Soldat au 339ème R.I., il est, comme le veut la formule, « tué à l'ennemi » le 21 septembre 1917 à Vauquois (Meuse). Sa bravoure est reconnue le 20 août 1918, date à laquelle il est cité à l'ordre du régiment: (« Tué devant Vauquois le 21 septembre 1917 après avoir vaillamment rempli son devoir au front depuis août 1914 ») et reçoit la Croix de guerre avec étoile de bronze. Son nom ne figure pas sur le Monument aux Morts ni sur la stèle de l'église mais sur le Monument aux Morts de la commune de Reilhac.

VIZADE Antoine né le 17/12/83  au Rouzet, parti avec ses parents à Montchamp (Cantal) avant la guerre.
aux Armées de 6/15 à 4/17 Au 146e et 154ème  Régt d'infanterie, blessé par balle avec plaie genou droit le 7/7/1916 (à Hardecourt), Blessé le 20/4/1917 Énucléation œil gauche (à Pontavert), Médaille militaire.

 

Classe 1904 (30 ans)

 

BON Charles Joseph né le  30/03/84  à Pinols, réside à Paris en 1908,aux Armées de 3/16> 3/19 dans le  2e Régiment de Dragons.

ROCHE Jean né le  02/07/84  au  Boussillon,aux Armées de 3/15 à 6/17 dans Bataillons de chasseurs à pied. Blessé par éclat d'obus à la main gauche le  25/8/1916.

BRUSTEL Auguste né le  04/11/84  à la Boriette, réside à Paulhac (15) en 1908,aux Armées de 01/15 à 03/19 dans l'Infanterie. Blessé le 3/8/1916 par éclat d'obus à la cuisse gauche (Laufée), le 30/5/18 non évacué (Pommiers -Aisne), 1 citation Médaille militaire

ROBERT Joseph né le  09/12/84  à la Laisse, aux Armées de 8/14 à 9/14 au 86e RI. Blessé le 8/9/1914 à Champenoux (balle et éclat d'obus au coude et avant bras gauche). Croix de guerre avec palme, Médaille militaire.

BRUSTEL Joseph Jacob né le  23/12/84  à Viallevieille,aux Armées de 8/14 à 3/19 au 28ème  Bataillon de chasseurs à pied, 2 citations à l'ordre du bataillon, Croix de guerre, Médaille militaire.

Classe 1905 (29 ans)

 

LANGLADE Isidore  né le 02/01/85  à Pinols, réside à Langeac en 1911, aux Armées de 8/14 à 8/18 dans Régiment de dragons, Régiment de chasseurs, 5e cuirassiers et 22e régt  d'artillerie de campagne (maréchal des logis en 1908). blessé par balle à la poitrine. Citation à l'ordre de la 1ère armée,  Croix de guerre avec palme.

COMBES Jules Adrien né le 09/03/85  à la Fageole. Jules Adrien Combes, dont le nom est parfois écrit sans le « s » final, est né lui aussi à La Fageolle le 9 mars 1885. Il est le fils de Simon Pierre et d'Antoinette Durand et épouse Marie Antoinette Lucie Borie à Pinols le 10 août 1912. Le couple est installé à Aubervilliers quand il est mobilisé, pratiquement 2 ans plus tard, le 4 août 1914. Soldat au 286ème  R.I., il est tué à l'ennemi au bout d'un mois, le 9 septembre, à Champenoux (Meuse). Sur le Monument aux Morts est gravé le nom de COMTE Jules. Or on ne trouve ce nom dans aucune des archives explorées.  Sa mémoire est évoquée sur le caveau dans lequel est inhumée sa veuve au cimetière de Pinols.

TIXIER Jean Joseph né le 11/04/85 à la Boriette. Mobilisé le 4 août 1914, il est soldat au 36ème Régiment d'Artillerie lorsqu'il meurt des suites de blessure le 2 janvier 1918 à Ville/Cousances (Meuse).

BARDEL Jean Martin né le 15/04/85  à Marminhac, aux Armées de 8/14 à 4/16 et 2/18 à 3/19 dans l'infanterie, nommé caporal en juin 15, passe dans l'artillerie en nov 16, puis passe en service auxiliaire au train en septembre 17 pour problème pulmonaire. Citation à l'ordre de la division le 15/8/15.

SOULIER Jean Ernest né le 05/10/85  au  Rouzet, réside à Ceilhes (hérault) en 1908, aux Armées de 8/14> 11/15 et du  7/18 à 12/18  au 10e régiment d'artillerie à pied, 23e régiment d'infanterie et 2e régiment d'artillerie.

HUGON né Chassaing Jean Mary  né le 26/10/85  à la Fageolle sous le nom de leur mère, Sophie Chassaing,puis reconnu par Vital Hugon lors de leur mariage en 1892, son père est ensuite fermier à Buffat puis devient menuisier charpentier à Pinols. Jean Mary épouse Jeanne Madeleine Clotilde Bony à Pinols le 1er mai 1909 et c'est à Pinols que naissent Vital François Raymond, le 30 janvier 1910, puis Anne Marie Raymonde, le 12 avril 1912. Le couple va s'installer à Paris et c'est là qu'il est mobilisé le 6 février 1915. Soldat au 82ème  R.I., il est porté disparu au combat moins de 6 mois plus tard, le 13juillet, à Pierre Croisée (Marne). Même si ses enfants sont reconnus Pupilles de la Nation le 14 mai 1919, sa mort ne sera officialisée que le 1er juin 1921.  Son corps n'a pas été retrouvé mais sa mémoire est évoquée par une stèle apposée sur le caveau de sa belle-famille dans le cimetière de Pinols.

COSTET Jean Jules  né le 30/11/85  à Pinols, aux Armées de 1/17 à 4/19 dans Service auxiliaire au 8e et 17e escadron du train (troubles de la vision)

CHASTEL  Alfred Pierre né le  25/12/85 à Desges, installé au boussillon. Né le jour de Noël 1885 au hameau de Lesbinières à Desges, il y est installé comme cultivateur lorsqu'il passe devant le conseil de révision. Il y réside toujours lorsqu'il épouse Marie Céline Martin à Pinols le 25 septembre 1909. C'est également à Lesbinières que naît leur fille, Yvonne Marie Jeanne, le 16 septembre de l'année suivante. En 1913, la famille s'installe au hameau du Boussillon où il habite lorsqu'il est mobilisé, le 4août 1914.
Chasseur au 68ème  Bataillon de Chasseurs à pied, il meurt des suites de blessures moins d'un mois plus tard, le 29 août, à Magnières (Meurthe-et-Moselle). Sa fille sera reconnue Pupille de la Nation le 14 mai 1919. Son nom figure sur les deux monuments de Pinols ainsi que sur le Monuments aux Morts de Desges et sa mémoire est évoquée sur la pierre du caveau familial dans le cimetière de Pinols.

VIALLEVIEILLE Vital  né le 25/12/85 la Fageolle. Né le jour de Noël 1885 à la Fageolle, il est le fils de Joseph et de Philomène Pelon. Il se marie le 29 janvier 1912 à Chazelles (Cantal) avec Marie Natalie Martin. Il est mobilisé le 4 août 1914 comme soldat au 286ème  R.I. et meurt tué à l'ennemi le 8 septembre suivant à Champenoux (Meurthe-et-Moselle).

Autres

 SAVY Joseph Jean  né le 23/02/85  au  Boussillon, au 8e rang sur la liste de conscription de Pinols, Fiche matricule inexistante.

 

Classe 1906 (28 ans)

 

PALLADE  Martin né le 11/02/86  à  Grangeneuve,  aux Armées de 8/14 à  2/18 aux 38e et 305e régiment d'infanterie (fiche sans informations)

MIGNE Achille Laurent. Né à Pinols le 27 février 1886, il est le fils de Guillaume et de Mélanie Migne. Il passe devant le Conseil de Révision à Paris et il habite dans le 1er  arrondissement lorsqu'il est mobilisé le 3 septembre 1914 (Engagé volontaire). Chasseur au 24ème Bataillon de Chasseurs Alpins, il disparait tué à l'ennemi le 15 juin1915 en alsace alors qu'il allait avoir 29 ans.
 Sa médaille d'identification sera retrouvée en 2008 par un plongeur en mer Méditérannée !!, cf l'article dans la "Montagne".

PELON Pierre Guillaume né le  28/04/86 à  Pinols, détaché aux Ets Chevalier à Védrines St Loup puis aux Ets  Chambriard à Brioude

BARDEL Placide Hippolyte  né le 05/05/86  à  Viallevieille, aux Armées de 8/14 à 11/18 au 3e régiment de chasseurs. Blessé plaie genou droit le 15/7/18 (Prosnes – Marne). Citation à l'ordre de la 132e brigade d'infanterie « Faisant partie d'un poste vigoureusement attaqué par l'infanterie ennemie, isolé de tout secours par le bombardement, s'est défendu dans des conditions telles que les assaillants ont été repoussés faisant 2 morts et 1 prisonnier ».Croix de guerre étoile bronze.

PELON Frédéric  né le 01/06/86  à  Desges, aux Armées de 10/16 à 6/17 dans l'Infanterie puis l'Artillerie

VISSAC Pierre Joseph  Né le 10 octobre 1886 au hameau de Lesbinières. Pierre Vissac a 27 ans lorsqu'il épouse Augustine Félicie Soulier à Pinols, le 6 juillet 1912. Il a fait son service militaire dans l'artillerie et c'est donc dans cette arme qu'il est versé lorsqu'il est mobilisé dès le 2 août 1914. Après plusieurs changements d'affectation, il passe au 13ème  Régiment d'Artillerie et c'est alors qu'il est pointeur dans cette unité qu'il est tué à l'ennemi le 7 décembre 1916 à Tacy-le-Val (Oise). On retrouve son nom sur la stèle de l'église de Pinols et sur le Monument aux Morts de Desges.

BAFFELEUF Michel Léopold  Originaire de Singles (Puy-de-Dôme) où il est né le 5 novembre 1886, Il est gendarme à Pinols lorsqu'il est mobilisé dès le 2 août 1914 et affecté à la 13ème Légion de Gendarmerie. Il meurt le 31 octobre 1918 à l'hôpital auxiliaire d'Yvetôt (Seine-Maritime) d'une intoxication par les gaz de combat. Son nom est connu des Pinolais non pas tant parce qu'il figure sur la stèle de l'église mais surtout parce qu'il est inscrit sur la façade de la nouvelle caserne de gendarmerie à laquelle on a donné son nom.

FAGHEON Augustin  né le  01/12/86 à Viallevieille, aux Armées de 2/15 à 5/17 aux 6e et 1er régiments d'infanterie coloniale. Blessé le 17/8/16 à Fleury (Fracture compliquée bras gauche par balle).

 

Autres

CHABANIER Mary Jean né le 23/09/86 au Boussillon, n° 30 sur liste de conscription de Pinols, pas de fiche matricule.

 

Classe 1907 (27 ans)

VISSAC Jean Théophile né le 09/04/87  à  Pinols, aux Armées de août 14 à sept 15  aux 9e et 29e Régt de Dragons,  puis au 128e Régt d'infanterie de juin 17 à mars 19. Blessé le 24/9/1917 (cote 304) par éclat d'obus au coude gauche et poitrine, blessé le 20/7/1918 (Rozet St Albin) Plaie à l'avant bras droit  par éclat d'obus, détaché usine Mercier (Moulins). Médaille militaire et Médaille de la victoire.

JURY Georges né le 20/04/87 à Pinols, quitte Pinols en 1910.D'abord affecté en service auxiliaire à la 13ème  section d'infirmiers  passe au 11e Régt d'infanterie  de avril 17  à mars 19.

BISCARAT  Jérôme Martin né le 05/06/87  au  Boussillon. Service auxiliaire au 19e escadron du train.

ROUX  Édouard  né le 12/07/87  à  la Laisse, parti à la Besseyre St Mary avant 14. Comme beaucoup d'hommes de la région, il est affecté au 92ème  R.I. et, comme beaucoup d'hommes de cette unité, disparaît au combat le 10 mars 1916 au Bois des Corbeaux. Il sera déclaré officiellement décédé le 21 août 1921 à la mairie de La Besseyre-Saint-Mary. Son nom est inscrit sur le Monuments aux Morts de cette commune.

BRUSTEL Pierre Alfred né le 28/08/87 à la Boriette, aux Armées: 8/14 à 1915 Au 98e RI, blessé par éclat d'obus en 15, réformé n°1 pour cause de surdité oreille gauche suite à blessure. (Fiche matricule incomplète)

MOLHÉRAT Émile Henri Antoine  né le 18/10/87   à  Desges, aux Armées de août 14 à  mars 18  au 98e RI,  blessé le 8/9/14 (à la ferme Nogeon) par balle à la cuisse gauche, Passe ensuite au 16e RI en septembre 15 où il est nommé caporal en juillet 17 et gratifié de nombreuses citations:
          - Citation à l'ordre de la brigade “ le 10/3/17 faisant partie d'un groupe de volontaires chargé d'exécuter un coup de main sur les tranchées allemandes s'est élancé résolument sur les réseaux ennemis imparfaitement démolis, a fait preuve de la plus parfaite bravoure dans l'accomplissement de sa mission et a contribué à la capture de 12 boches, Très bon soldat d'une conduite exemplaire au feu: Croix de guerre”
          - Citation à l'ordre du 13e Corps d'armée “ Le 13/4/17 au cours de l'attaque s'est élancé résolument dans la tranchée allemande entrainant ses camarades par son audace et tuant plusieurs ennemis à bout portant, s'est ensuite offert spontanément pour rechercher la liaison avec une compagnie voisine mettant un groupe d'ennemis en fuite et capturant 2 prisonniers, Soldat d'élite volontaire pour les missions périlleuses”
          - Citation à l'ordre de l'armée : “Le 20-8-17 à l'attaque du Bois d'Avocourt a entrainé ses hommes par son exemple et assuré plusieures fois le maintien de la liaison de communication des ordres malgré de violents bombardements, blessé 2 fois, n'a pas voulu se rendre au poste de secours et a continué à assurer son service:  Croix de guerre”
          - Citation à l'ordre de la  25e Division d'infanterie du 18 août 18 : “aux attaques des ... a entrainé résolument son groupe à l'attaque des positions ennemies malgré un violent tir de barrage et de mitrailleuses, Gradé inspirant la plus grande confiance à ses hommes et faisant l'admiration de tous par son énergie et sa bravoure: Croix de guerre avec étoile d'argent” .
 Fait Prisonnier le  3/3/1918  rapatrié le 22/11/1918. Croix de guerre étoile argent et Médaille militaire.

 

Classe 1908 (26 ans)

BOISSERIE Joseph  Originaire de la Besseyrolle où il est né le 7 janvier 1888, il épouse Marie Antoinette Julie Combe à Pinols le 1er juillet 1914.
 Il est mobilisé 1 mois plus tard, le 3 août 1914, au 86ème RI. Fait prisonnier dès le 25 août, il est interné en Allemagne jusqu'au 28 juillet 1918 puis en Suisse jusqu'au 13 septembre avant d'être rapatrié comme grand blessé sur l' Hôtel-Dieu de Lyon où il décède le 4 octobre 1918 des suites d'une tuberculose ulcéreuse du cou. Il n'aura donc jamais connu sa fille, Marie Louise, née à Pinols le 11 février 1915 et reconnue Pupille de la Nation le 14 mai 1919. Son nom est gravé sur le Monument aux Morts de Ferrussac, sur celui de Pinols et sur la stèle de l'église.

Albert Pierre né le 06/02/88 au Rouzet, aux Armées de 8/15 à 6/17, d'abord ajourné pour faiblesse générale, est incorporé au 105e RI en février 1915, passe au 159e RI puis au 6e RI en mars 17. Blessé le  8/6/1917 à Bezonvaux (Meuse) par éclat d'obus conduisant à l'amputation de la jambe gauche et 1/3 inf de la jambe droite.
-Citation à l'ordre du régiment « très bon soldat d'un courage exemplaire, très grièvement blessé à son poste de combat où il s'était maintenu malgré un bombardement violent d'artillerie lourde". Croix de guerre étoile de bronze.

MIGNE  Adolphe Antoine   né le   27/02/88  à Pinols, aux Armées de 8/14 à 12/18. Engagé volontaire en 1911 pour 3 ans au  8e régiment d'infanterie coloniale. Passé au 1er RI Coloniale le 1 août 1914,  il est fait prisonnier quelques jours après le 22 août (journée la plus meurtrière de toute l'histoire de France) à la bataille de Rossignol, en captivité jusqu'au 18/12/1918.

La bataille de Rossignol, un massacre

Le 22 août 1914, des centaines de milliers d'hommes s'engagent sur une quinzaine de terrains majeurs. Les batailles portent les noms de Virton, Bellefontaine, Neufchâteau, Ochamps, Bertrix, Maissin ou encore Ethe. Dans cette dernière localité, on recense aujourd'hui 2 056 tombes françaises, dans un cimetière spécifique. La plus meurtrière restera celle de Rossignol, village du sud-est de la Belgique, avec 7 000 morts français, contre 800 à 1 000 morts allemands.Cette bataille est un condensé tragique des dysfonctionnements propres à l'armée française à ce moment-là. Après avoir traversé la Semois, rivière frontalière, la 3e division d'infanterie coloniale est persuadée que l'ennemi ne se compose que de cavaliers, alors qu'il dispose d'artillerie et de soldats lourdement armés. Le commandement refuse d'ordonner le retrait des troupes, qui sont pourtant sur le point d'être encerclées. Aucune décision n'est réellement prise, les Allemands tiennent les Français à leur merci. La 3e division d'infanterie coloniale est presque anéantie.

BARDEL Christophe Édouard né le 16/03/88  à  Viallevieille, aux Armées de 8/14 à 7/19 au 53e Régiment d'artillerie de campagne
Cité à l'ordre du régiment le 02/01/1918, Croix de guerre le 02/01/18

EYRAUD  Frédéric Charles   né le 29/04/88  aux Clastres, aux Armées de 8/14 à 7/19 au 3e régiment de chasseurs à cheval, passé au 101ème  RI en juin 17, nommé caporal et sergent,
-Citation à l'ordre de la brigade: «Cavalier volontaire pour la patrouille du 13 déc 1916, s'est comporté avec beaucoup de courage et d'entrain pendant toute l'occupation». Croix de guerre étoile bronze.

PORTE Henri Célestin  né le  09/05/88   à Fontchave, réside à Paris en 1912,aux Armées de 12/14 à 11/18. Infirmier au 16e Bataillon de chasseurs à pied, 3 citations à l'ordre du bataillon. Croix de guerre étoile bronze étoile argent.

BRUSTEL  Eugène Alexis né le 10/05/88  à  Pinols, aux Armées de 1/16 à 11/18 d'abord employé permanent comme commis à l'administration de la télégraphie militaire, passe au 8ème  régiment du génie en décembre 15.

HUGON né Chassaing Jacques Eugène  né le 13 juillet 1888 au Rouzet, sous le nom de leur mère, Sophie Chassaing, puis reconnu par Vital Hugon lors de leur mariage en 1892, son père est ensuite fermier à Buffat puis devient menuisier charpentier à Pinols, épouse Amandine Soulier à Pinols le 23 janvier 1913 et leur fils, Vital Marius Raymond nait le 2 octobre suivant.Caporal au 38ème  R.I., il est mobilisé le 3 août 1914 et est tué à l'ennemi 11 jours plus tard à Ancervillers (Meurthe-et-Moselle)

FROMAGE   Joseph né le 21/07/88  à Pinols, réside à Paris en 1912, aux Armées de 7/15 à 2/17:  d'abord classé dans le service auxiliaire passe au service armé en juin 15 au 31e RI puis au 137e RI en janvier 17. Blessé le 9/2/1917 (Cote du Poivre) au pied droit par éclat d'obus conduisant à l'amputation de Pirogoff  du pied droit, Pension 80%  Croix de guerre avec palme.

Louvemont-Côte-du-Poivre _(source wikipédia)_ est une commune française située dans le département de la Meuse. Durant la Première Guerre mondiale, le début des combats dans la commune ont lieu le 18 septembre 1914, les tranchées sont tenues par le 106e régiment d'infanterie.  Le 21 février 1916, le tonnerre des canons marque le début de la bataille de Verdun. Situé sur le secteur de Verdun, le village perdu par les troupes françaises le 24 février 1916 et repris le 15 décembre 1916 disparaîtra totalement sous l'acharnement des pilonnages des obus français et allemands.Cette commune ne possède aucun habitant. C'est l'un des neuf villages français détruits durant la Première Guerre mondiale qui n'a jamais été reconstruit. Déclaré « village mort pour la France » à la fin des hostilités, il fut décidé de conserver cette commune en mémoire des évènements qui s'y déroulèrent.

Bezonvaux _source wikipédia_ Le 21 février 1916, le tonnerre des canons marque le début de la bataille de Verdun. Situé sur le secteur de Verdun, le village perdu par les troupes françaises le 23 février 1916 et repris le 16 décembre 1916 disparaitra totalement sous l'acharnement des pilonnages des obus français et allemands.Le 25 novembre 1917, un sévère combat y oppose les Français et les Allemands. Après l'armistice, il ne restait pas un mur debout et les terres cultivables étaient labourées par de profonds trous d'obus dont beaucoup n'avaient pas explosé. Pour ces raisons, le territoire du village fut déclaré zone rouge. Le village est désormais abandonné.
À la fin des hostilités, il est décidé de conserver cette commune, proche de Verdun, déclarée « village mort pour la France », en mémoire des événements qui s'y sont déroulés.

VICARD   Jules Jean  né le  06/08/88   à Pinols, aux Armées de 8/14 à 12/18 Au 105e RI puis au 84e RI en juin 17, Tout comme son frère il fait acte de désertion le 26 juillet 17 et est arrêté par les gendarmes le 12 août, Condamné à 1 an prison, la peine est suspendue et il continue le combat (Amnistié en 21).

VIALLEVIEILLE Eugène Baptiste né le 06/11/88 à la Fageolle, classé dans l'Affectation spéciale dans 2e section de chemins de fer de campagne

Autres

ROBERT Martin né le  07/06/88 à Pinols. N° 24 sur liste de conscription de Pinols, pas de fiche matricule ?

Classe 1909 (25 ans)

 

TERRISSE Cérille Edmond né le 13/02/89 à Mazeyrat Crispinhac, aux armées de  Mars 15 à  Nov 18 au 13e escadron du Train, au 16e Régt d'artillerie en octobre 15, puis au 115e Régt d'Artillerie lourde en janvier 16, puis au 138e Régt d'artillerie lourde en janvier 18, blessé à Verdun le 1er janvier 17 (otite/commotion d'obus).

ROUX Félix  né le 28 mars 1889 à la Laisse, de parents fermiers qui partent ensuite à la Besseyre St Mary, frère cadet de Edouard (classe 1907) Aux armées d’août 14 à Mars 15 puis sept.16 à  mars 19 au 92e RI, blessé et évacué  le 29/11/14 à Zaanebecke (Belgique) d'une plaie par balle à la main gauche et plaie par éclat d'obus au poignet gauche. Passe ensuite au  420e RI en septembre 1916.

PELON Jean Joseph  né le  07/04/89  au hameau des Chazettes dans la commune de Desges, il est installé à Viallevieille avec ses parents lorsqu'il passe devant le conseil de révision qui l'ajourne pour musculature insuffisante avant de le déclarer apte en 1911. Il est donc incorporé au 105ème  RI le 7 octobre 1911. Envoyé en congé le 25 septembre 1913, il est rappelé le 3 août 1914. Évacué le 16 août 1917 après avoir été gazé, il est d'abord hospitalisé puis bénéficie d'une convalescence et d'un congé de détente avant de rejoindre son corps le 18 novembre. Il est à nouveau évacué le 21 juillet 1918 après avoir été blessé à la jambe droite par du fil barbelé. Hospitalisé le 16 août suivant à l'hôpital annexe du Sacré Coeur à Poitiers, il y meurt le 5 septembre des suites de sa blessure et d'une péritonite.
Auparavant il avait été cité à l'ordre du régiment (« le 18 avril 1918, après avoir contribué à repousser un coup de main ennemi, est parti avec d'autres camarades à la poursuite des allemands qui se replaçaient et a ramené dans nos lignes le corps d'un ennemi tué pendant l'action. Très bon soldat au front depuis le début de la campagne. »). Croix de guerre avec étoile de bronze.

VIZADE Joseph Alfred  né le  31/07/89   au Rouzet  Fils de Jean et de Virginie Coutarel, il est installé à Soulages (Cantal) lorsqu'il est mobilisé le 3 août 1914 et affecté comme soldat au 105ème R.I.. Le 20 août 1914, il est blessé («Plaie région thoracique droite avec orifice de sortie») et fait prisonnier. Il est pris en charge au Lazaret du Fort Albeck de Ulm. Rapatrié à une date non précisée, il meurt à l'hôpital de Villeurbanne le 22 août 1915, de maladie selon un avis médical du 2 octobre, des suites de blessures si l'on se réfère à sa fiche Mémoire des Hommes. Il est enterré à la Nécropole Nationale «La Doua» à Villeurbanne.

BRUSTEL  Albert René Antoine  né le 8 août 1889 à Brioude, où son père, Antoine, était facteur des postes, sa famille est originaire de Desges et, après la mutation de son père à Pinols, c'est là qu'il passe devant le conseil de révision. Il est mobilisé le 3 août 1914 comme soldat de 1ère classe au 16ème R.I.. Passé le 1er juillet 1915 au 201ème R.I., il est gravement blessé (fracture ouverte de l'humérus gauche par éclat d'obus) le 13 septembre de la même année et évacué vers un hôpital de l'intérieur où il reste du 6 décembre au 8 août 1916 du fait de l'infection de sa fracture. Il bénéficie ensuite de 2 mois de convalescence. Le 10 novembre 1916, il est classé dans le service auxiliaire pour « atrophie du deltoïde gauche avec cicatrice adhérente, amputation des 1ère et 2ème phalanges de l'index gauche ». Il y est maintenu le 2 mai 1917 alors qu'il est passé au 12ème  régiment de chasseurs à cheval. Le 17 novembre de la même année, il épouse Albertine Lucienne Pageot à Saint-Just-Sauvage (Marne) où il s'installe. Il meurt le 28 février 1919 à l'hôpital de Mesgrigny (Aube) des « suites de maladie contractée en service ».
Le 26 avril suivant, il est cité à l'ordre du corps d'armée: (« Excellent soldat ; a été grièvement blessé le 13 septembre 1915 en se portant à l'attaque d'une tranchée ennemie où il s'est fait remarquer par sa bravoure et son entrain ; une blessure antérieure »)
et reçoit à titre posthume la Croix de guerre avec étoile de vermeil.

GAILLARD Camille, né le 1er septembre 1889 au Fanguet, fils de Paul et de Marguerite Soulier. Il est mobilisé le 4 août 1914, devenu caporal au 92ème R.I., il est tué à l'ennemi le 8 mars 1916 au Bois des Corbeaux, trop fameux site de la bataille de Verdun. Il avait 26 ans. A noter que sa mort n'a été officielle à l'état civil de Pinols que le 15 janvier 1920 suite au jugement rendu par le tribunal de Brioude le 31 décembre 1919.

VISSAC Albert Joseph  né le 20/09/89  à Pinols mais conscrit dans la classe 1908 suite à son engagement volontaire dans l'armée en 1908, est affecté à la 2e section des chemins de fer de campagne en qualité d'homme d'équipe de la Compagnie des chemins de Fer PLM.

BON Vital Jean Ernest  né le  27/09/89 à Pinols, aux Armées de 8/1914 à 11/1918 au 36e Régt d'Artillerie, puis 16e d'artillerie en juin 16.  Condamné sévèrement pour l'exemple d'avoir abandonné son poste de combat à Berry Rivière le 18/9/1914, la peine est mise en sursis (amnistiée en 21)  et il est maintenu au combat. La sévérité de la condamnation est reconnue puisqu'il sera cité à l'ordre du régiment en janvier 19: "au front depuis le début de la guerre, très bon conducteur a assuré le ravitaillement de la batterie dans des conditions particulièrement difficiles"
Croix de guerre étoile bronze.

 

Classe 1910 (24 ans)

 

VISSAC Jean Baptiste, né à Auvers le 13 janvier 1890, de Pierre et de Biscarrat Virginie. Il fait son service au 86ème d’infanterie du 13 octobre 1911 au 10 novembre 1913. Rappelé le 2 août 1914, il est fait prisonnier le 19 août 1914 à Sarrebourg. Interné à Buckheim, il sera libéré le 19 décembre 1918. Il épouse la veuve de Pierre Marie Albaret et exerce son métier de boulanger à Pinols.

SOULIER  Louis Vital Hippolyte, né le 19/02/90 au Boussillon aux Armées de 8/1914 à 3/1916 au 105e Régt d'Infanterie, fait prisonnier le 23/3/1916 (Malancourt). Interné à Sennlager et Rapatrié le  24/12/1918.

FONTANIER Privas Mary  né le  23 février 1890 à  la Besseyre St Mary mais est déjà installé à Chapel avec ses parents lorsqu'il passe devant le conseil de révision. Appelé bon pour le service armé, il est incorporé le 9 octobre 1911 au 92ème R.I.. Alors qu'il aurait du être libéré 2 mois plus tard, il est mobilisé dès le 2 août 1914. Comme beaucoup d'autres hommes de ce régiment, il disparaît au combat au cours de la bataille du Bois des Corbeaux le 10 mars 1916. On retrouve son nom sur les deux monuments pinolais et sur le Monument aux Morts de la Besseyre-Saint-Mary.

LACROIX Henri né le 5 mai 1890 à Paris 10e, fils de Antoine et Vicard Marie (de Pinols), se marie en 1920 avec Pierrette Jerphagnon de St Didier en Velay,
- Engagé volontaire pour 3 ans en mai 1908 à la mairie de Pinols au 6e Régt de Chasseurs d'Afrique, il est réformé n°2 en juillet 1909 pour "faiblesse générale et anémie prononcée".
- Engagé volontaire pour la durée de la guerre à la mairie du Puy en août 14 au 6e Régt de Dragons, passe au 4e Régt de Cuirassiers en juin 16 et fait prisonnier  au "Plémont" le 9 juin 18, Rapatrié d’Allemagne en novembre 18,
Passe au 14e Dragons en janvier 19 et s'engage comme  gendarme auxiliaire à cheval  dans la 13e Légion de gendarmerie. Devient ensuite Garde Républicain à cheval jusqu'en 1929.
Nombreuses citations, Médaille militaire+ Croix de guerre à 2 étoiles de bronze+Médaille de la victoire+ Médaille commémorative de la grande guerre+ Croix du combattant Volontaire.
 Encore engagé volontaire en 1945 pour l'encadrement des « PGA : Prisonniers de Guerre Allemand» à Clermont Ferrand,

MARTIN Simon Jean né le  01 juillet 1890 à Boisserette, réformé n° 2 pour problème de santé.

CROZATIER  Antoine Octave  né le  11/07/90   à  Fontchave, aux Armées de  août 14 à mars 19 au 7e Régiment de Cuirassiers

BISCARAT Vital Antoine né le 04/08/90 à la Barthe,  fils de Jean Pierre et de Marie Terrisse. Il se marie à Pinols avec Natalie Philippon le 9 septembre 1911. De ce mariage naît Constance Jeanne le 4 décembre suivant au hameau des Clastres. Après avoir été ajourné lors du Conseil de révision pour « faiblesse », il est exempté de service armé en 1912 pour «faiblesse irrémédiable». Il semble que le caractère irrémédiable de sa faiblesse ne l'était pas tant que cela pour l'Armée puisqu'un Conseil de révision en date du 22 octobre 1914 le déclare «bon service armé». 
Pourtant, mobilisé le 27 novembre suivant comme soldat au 98ème R.I.T., il meurt moins de  6 mois plus tard, le 10 mars 1915, à l'hôpital de Roanne, d'une maladie considérée comme contractée hors service. Sa fille sera reconnue pupille de la nation le 8 janvier 1924. Il a été enterré au cimetière de Pinols.

PHILIPPON   Régis  né le 5 novembre 1890 au hameau du Rong à Desges, Fils d'Anastasie et de père inconnu.Il y est cultivateur lorsqu'il passe devant le conseil de révision avant de partir faire son service militaire au 17ème régiment de dragons. Libéré le 8 novembre 1913, il est rappelé le 4 août 1914 au titre de la mobilisation générale. Il est alors cultivateur à Boisserette. Passé au 122ème  RI le 8 janvier 1916, il meurt des suites de blessures le 5 août de la même année.

 

Classe 1911 (23 ans)

LAFONT Joseph, né le 10/04/1891 à Pinols de Guillaume et de Peghaire Jeanne cultivateur.Service armé au 36ème  régiment d’artillerie à compter du 10 octobre 1912, maintenu sous les drapeaux, classé dans l’affectation spéciale de chemins de fer de campagne, à la compagnie PLM à Saint-Etienne comme homme d’équipe.

 

VIALLEVIEILLE Joseph.  Né le 16/04/1891 à Pinols de Jacques et de Pelon Philomène, cultivateur, ajourné pour faiblesse en 1912, bon pour service armé en 1913, incorporé au 92ème régiment d’infanterie (8 octobre 1913), passe dans la réserve de l’armée active le 01/10/1915, maintenu sous les drapeaux (mobilisation générale).
Cité à l’ordre du régiment le 09/01/1918 croix de guerre étoile de bronze : « a fait toute la campagne au 92ème   régiment. Soldat calme et de belle tenue ».
Campagne contre l’Allemagne du 02/08/1914 au 15/08/1919.

 

De REYNAUD Jean Joseph, fils de Camille, boulanger, et de Marie Lebrat, il nait à Pinols le 26 avril 1891. Il part au service militaire le 10 octobre 1912 et est donc mobilisé dès le 2 août 1914 comme soldat de 2ème  classe au 16ème R.I. Il est promu soldat de 1ere classe le 25 décembre 1915 puis caporal le 24 février 1916. Il meurt tué à l'ennemi le 13 avril 1917 au Saillant de Rocourt (Aisne).
Il est cité à l'ordre de la division le 1er juillet suivant (« A l'attaque du 13 avril 1917, devant St Quentin chargé avec son escouade de grenadiers du nettoyage de la 2ème tranchée allemande, n'a pas hésité à engager un combat au corps à corps avec un groupe d'allemands. A succombé bravement après avoir mis plusieurs ennemis hors de combat. Très bon caporal héroïque et brave. »). Il est décoré à titre posthume de la Croix de guerre et le sera de la Médaille militaire par décret du Président de la République en date du 1er mai 1920.

LEBRAT Jean Joseph  né le 25 mai 1891 à Pinols, Fils de Frédéric et Marie Roche, mobilisé dès le 2 août 1914. Soldat au 98ème  R.I., il est tué à l'ennemi le 11 mars 1916 au Bois des Corbeaux. Son décès ne sera officialisé que le 24 juin 1921 par un jugement du Tribunal civil de Brioude et transcrit à l'état civil de Pinols le 12 juillet suivant.

DEDOUCHE Alexis, Né le 06/06/1891 à Saint-Georges (Cantal) de Dedouche Hortense.Conscrit à Pinols, bon pour le service armé, incorporé au 98ème régiment d’infanterie le 10/10/1912. Plusieurs affectations : 3ème  rgt de chasseurs puis 13ème escadron du train le 26/10/1913. Le 01/10/1914 il passe dans la réserve de l’armée active maintenu sous les drapeaux, puis au 98ème régiment d’infanterie le 05/11/1916 et au 9ème  escadron du train le 06/01/1919.
En Orient du 09/02/1918 au 12/01/1919, il est démobilisé le 01/11/1919.

 

VIZADE Antoine Emile. Né à Pinols le 03/09/1891 de Jean et de Coutarel Virginie, cultivateurs au Rouzet puis à Soulages (Cantal). Bon pour le service armé en 1912, il est incorporé le 01/10/1912 au 3ème  régiment de chasseurs à cheval et sera démobilisé le 13/08/1919.  Il revient au Rouzet le 04/07/1921 et décède le 24/07/1925

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HUGON Marius Pierre Célestin. Né le 20/09/1891 à la Laubie de Clavières de Jean, défunt et de Meindre Jeanne. Agriculteur domicilié à Pinols, il est ajourné pour faiblesse en 1912 puis appelé bon pour le service armé (séance extraordinaire du 31/08/1912). Il est incorporé au 16ème  régiment d’artillerie le 10/10/1912, passé dans la réserve de l’armée active maintenu sous les drapeaux le 01/10/1914. Il est mis en sursis le 14/04/1919 (agriculteur à Pinols) et démobilisé le 28/08/1919.

CELLIER Auguste, né à Pébrac le 25 septembre 1891 sous le nom de sa mère, Séraphie Rongier, il est reconnu en 1911 par Pierre Cellier, le mari de celle-ci. Il réside donc à Viallevieille lorsqu'il est appelé le 10 octobre 1912 pour faire son service militaire au 53ème  Régiment d'Artillerie. Il est donc mobilisé dès le 2 août 1914 et est tué à l'ennemi le 25 septembre suivant à Maubrun/Amblény (Aisne), le jour de son 23ème anniversaire... Son décès est transcrit à l'État civil de Pinols le 20 avril 1915. (Presque l'homonyme de Pierre Sellier,  soldat devenu célèbre pour avoir été le premier à claironner  l'air du  "Cessez le feu" afin de  laisser passer le convoi des  officiels allemands à destination de "La Capelle"  dans l'Aisne venus  négocier les conditions de l'armistice le 7 novembre 1918).

Classe 1912 (22 ans)

 

BON Jean Ferdinand, né le 02/01/1892 à Pinols, de Antoine Auguste, forgeron et de Mamet Marie. Il exerce l’activité de maréchal ferrant. Campagne contre l’Allemagne du 02/08/1914 au 25/08/1919, au 113ème  régiment d’artillerie lourde le 01/10/1915 (brigadier maréchal ferrant le 20/02/1919) passe au 9ème  régiment d’artillerie lourde le 06/05/1919 ; il est démobilisé le 25/08/1919. Il décède le 28/01/1957 à Décizes.

 

VISSAC Hilarion Claude,  né le 28/04/1892 à Allassac (Corrèze) de Pierre et de Migne Anne, domiciliés à Pinols. Il est incorporé au 92ème  régiment d’infanterie le 09/10/1913, passe dans la réserve de l’armée active, maintenu sous les drapeaux le 01/10/1915, blessé à Chaulnes le 06/09/1916 « par balle, plaie en seton mollet droit ». Passé au 327ème régiment d’infanterie le 09/10/1918, il est démobilisé le 06/09/1919.

 

BRUSTEL Charles Félix , né le 06/05/1892 à Viallevieille de Pinols, de Jean Martin, cultivateur et de Pallade Félicité. Il est menuisier lorsqu’il rejoint le 4ème régiment du génie le 09/10/1913. Le 03/07/1914 il passe à la 14ème section d’infirmiers militaires. Campagne contre l’Allemagne au Maroc du 02/08/1914 au 19/09/1919.

ROBERT Honoré Comme son homonyme de Bourg, Honoré est né en 1892, le 28 mai, au hameau de La Vialle à Tailhac. Ils sont passés devant le Conseil de révision le même jour, alors qu'il est installé à Pinols, et leurs N° matricule se suivent. Comme Charles Laurent, il part au service militaire incorporé le 9 octobre 1913 au 92ème RI et, comme lui, il est mobilisé dès le 2 août 1914. La différence entre eux tient à ce qu'il disparaitra au combat un peu moins de deux ans après, le 10 mars 1916, lors de la bataille du Bois des Corbeaux. C'est à cette date que le tribunal de Brioude a fixé son décès par jugement en date du 25 août 1921. Ce décès est enregistré à l'état civil de Pinols le 4 septembre suivant.

ORLIAC Jean Baptiste, né le 29 juillet 1892 à la Fageolle, fils d'Antoine et de Mélanie Goudard, il est mobilisé dès le 2 août 1914 comme tous ceux qui sont en cours de service militaire. Soldat au 92ème  R.I., il disparaît au combat le 10 mars 1916 au Bois des Corbeaux. Son décès ne sera officiellement reconnu à l'état civil de Pinols que le 17 novembre 1921.

 

PAGE Hippolyte, né le 25/08/1892 de Page Jean cultivateur à Viallavieille et de Lebrat Virginie. Il est cantonnier. Il rejoint le 92ème  régiment d’infanterie le 09/10/1913. Campagne contre l’Allemagne du 02/08/1914 au 29/08/1919. Blessé par balle à la tête le 08/03/1916 au Bois des Corbeaux, soigné à l’hôpital de Saint-Dizier jusqu’au 03/04/1916, évacué du 15/05/1918 au 24/06/1918 et à nouveau évacué le 08/10/1918 où il entre en traitement à l’infirmerie divisionnaire jusqu’au 02/11/1918. Il est démobilisé le 29/08/1919.

ROBERT Charles Laurent  Fils de Jean et de Victoire Borel, il était né à Bourg le 3 septembre 1892Comme tous les hommes de la classe 1912, il est mobilisé dès le 2 août alors qu'il fait son service militaire au 92ème  R.I.. Il disparaît au combat 20 jours plus tard, près de Sarrebourg. et son décès n'est officiel à l'état civil de Pinols que le 28 janvier 1921 après que la date de son décès a été fixée au 22 août 1914 par jugement du tribunal civil de Brioude en date du 15 décembre 1920. Dans son dossier militaire il est spécifié qu'il était mort avant le 16 février 1915 des suites de blessures de guerre et qu'il avait été inhumé en un lieu inconnu par les autorités allemandes. Au final, sa dépouille mortelle a été déposée à l'ossuaire de la Nécropole Nationale de Brouderdorff.

TERRISSE Eugène Jean , fils de Maurice et d'Élisa Jarlier, il est né à Pinols le 11 septembre 1892.
Mobilisé dès le 2 août 1914 dans le 16ème Régiment d'Artillerie où il avait été nommé brigadier le 25 juin et où il est promu maréchal des logis le 6 novembre. Il est cité à l'ordre de la brigade le 24 avril 1916 (« Jeune sous-officier dévoué et énergique. S'est fait remarquer par son entrain et sa belle attitude au feu dans les combats du 20 au 30 mars, donnant l'exemple à tous, dirigeant jour et nuit à découvert le tir de la pièce sous de violents bombardements »).
 Il est à nouveau cité, cette fois à l'ordre de la division, le 21 mai 1917 (« Sous-officier très brave.Après s'être distingué comme chef de pièce par son énergie aux batailles de Verdun et de la Somme, a rempli les fonctions d'observateur depuis septembre 1916 et notamment dans les combats d'avril 1917 dans les conditions les plus pénibles et les plus périlleuses avec une ardeur, une bonne humeur et un calme parfaits. »).
Le 1er novembre 1917, il passe au 1er groupe d'aviation et est breveté pilote aviateur le 3 février 1918. Pilote dans l'escadrille BR 44 du deuxième groupe d'aviation, il meurt accidentellement  le 5 décembre 1918 à Conchy-les-Pots (Aisne) aux commandes d'un avion qu'il était chargé de convoyer. Son décès est officialisé à l'état civil de Pinols le 6 février 1922. Bien qu'il soit mort après la fin des combats, il est reconnu « Mort pour la France »

BERTHET Eugène Auguste Né le17/09/1892 à Pinols de Christophe, menuisier à Pinols et de Crozatier Elise. Il est employé de bureau lorsqu’il est incorporé au 170ème régiment d’infanterie le 09/10/1913. Il est maintenu sous les drapeaux (mobilisation générale), il passe au 14ème régiment d’infanterie le 05/09/1916 puis au 72ème régiment d’infanterie le 30/05/1917, sergent le 29/06/1918 et est démobilisé le 30/08/1919

 

 

Classe 1913 (21 ans)

COUTAREL Michel  Germain Joseph. Né le 15/04/1893 de Coutarel Jean Auguste, cultivateur au Boussillon, et de Hugon Virginie.
Incorporé au 60ème  régiment d’infanterie le 27/11/1913 puis au 41ème régiment d’infanterie le 15/05/1915. Prisonnier de guerre  à Mannheim du 26/02/1916 au 27/01/1919. Malade évacué sur l’intérieur le 30/05/1919, démobilisé le 3 sept 19.

 

BARDEL Martin Charles Julien. Né le 07/09/1893 de Baptiste, fermier au Meyrial et de Médard Anne. Il est incorporé au 36ème régiment d’artillerie le 27/11/1913, 2ème canonnier. Brigadier le 30/08/1914, maréchal des logis le 28/02/1915, il est blessé à la tête et au bras gauche, à Verdun.
Cité le 27/03/1916 « Depuis le début de la campagne a montré en toutes circonstances beaucoup de courage et de sang-froid. Blessé au cours d’un bombardement, est resté à son poste de combat »
Cité le 31/08/1917 « pendant toute la période du 19 au 20/08/1917, s’est dépensé sans compter pour assurer le tir de sa pièce dans les circonstances les plus critiques. Le 20/08, a assuré le barrage avec sa pièce malgré un bombardement d’obus de gros calibre. Sous-officier très brave déjà blessé et cité 2 fois »
Cité le 04/10/1918 « du 05/08/1918 au 20/09/1918, n’a cessé de se dépenser et de faire preuve du plus grand courage, a été un auxiliaire précieux pour son commandant de batterie, lors du passage de la …. Où il a pu, grâce à son sang-froid et à son initiative, éviter des pertes à la batterie du front. Excellent gradé »
Croix de guerre 3 étoiles une vermeil et deux argent. Mis à disposition de la compagnie PLM le 31/12/1918.

CHANY Médard Célestin. Né le 23/10/1893 de Chany Abel, cultivateur à Marminhac, et de Médard Rosalie. Il est incorporé au 8ème  régiment de chasseurs le 27/11/1913. Blessé le 01/01/1914 : « a glissé dans l’escalier en remontant dans sa chambre et s’est blessé à la jambe droite ». Passé au 82ème  régiment d’infanterie le 01/01/1914, évacué malade le 11/04/1915, il repart au front le 03/05/1916. Réserve de l’armée active et maintenu sous les drapeaux du 01/10/1916 au 04/09/1919 date à laquelle il est démobilisé.

Classe 1914 (20 ans)

 

BISCARAT François Régis. Né le 09/01/1894 de Baptiste, cultivateur à la Barthe et de Brustel Sylvie. Manoeuvre à Pinols, il est incorporé le 05/09/1914 au 99ème  régiment d’infanterie, puis le 14/01/1915 au 140ème  régiment d’infanterie.
Trois fois blessé : le 03/03/1915, à Libons (Somme), plaies par éclats d’obus  sur diverses parties de la face, évacué au dépôt d’Eclopés à Beauvais.
Blessé à Tahure le 25/09/1915 « plaies par balle faces antérieures des deux cuisses ».
Evacué blessé le 07/04/1916 à Vaux, «  plaie pénétrante du dos à droite près de l’omoplate par balle schrapnell ». Hôpitaux de Rémigny, Saint Germain en Laye et Poissyjusqu’au05/06/1916.
Cité le 02/04/1917 « Excellent soldat courageux et dévoué. Toujours volontaire pour les missions périlleuses. S’est distingué à plusieurs reprises dans des circonstances délicates ».
Passé dans la réserve de l’armée active le 01/09/1917, il est fait prisonnier de guerre au bois de Séniat( ?), en Allemagne jusqu’au 05/12/1918. Il est démobilisé le 16/09/1919. Croix de guerre et  en mars 1928 médaille militaire.

 

JOUBERT Philippe Florimond Baptiste Sylvain. Né le 22/02/1894 d’Hippolyte, marchand de vin et de Brustel Marie. Ajourné en 14 pour faiblesse, maintenu ajourné le 18/06/1914, il est reconnu « bon » et incorporé au 140ème  régiment d’infanterie le 17/12/1914 puis au 414ème  régiment d’infanterie le 03/03/1915, caporal fourrier le 01/04/1917 et sergent le 26/06/1918. Il est démobilisé le 19/09/1919.

 

ROBERT Jean Alphonse. Né le 27/03/1894 à Langeac de Jean Baptiste, fermier aux Barrets, et de Marie Belan. Domicilié à Pinols, il est incorporé au 140ème  régiment d’infanterie le 07/07/1914. Blessé le 21/11/1914 à Lihons « plaie de la malléole interne pied gauche par éclat d’obus », il est classé dans le service auxiliaire par la commission de réforme de Grenoble le 27/10/1915 pour ostéite de l’astragale, suite de blessure. Passé  au 2ème régiment d’artillerie, détaché aux forges de Saint-Chamond le 16/01/1916  puis passe au 16ème  régiment d’infanterie placé dans la réserve de l’armée active le 01/07/1917, il est démobilisé le 17/05/1919.

 

PHILIPPON François Auguste. Né le 6/11/1894 à Langeac, d’Anastasie dentellière et de père inconnu. Conducteur d’auto il est domicilié à Boisserette.
Incorporé au 16ème  régiment d’artillerie le 05/09/1914, il passe dans la réserve de l’armée active, maintenu sous les drapeaux le 01/09/1917 avant d’être démobilisé le 04/09/1919.

 

PELON Jean Félix. Né le 30/12/1894 de Pelon Joseph, cultivateur à Viallevieille et de Brustel  Marguerite. Ajourné en 1914 pour faiblesse, maintenu ajourné le 18/06/1914, il est reconnu bon pour le service et incorporé au 139ème  régiment d’infanterie le 17/12/1914. Il est blessé le 11/03/1916 près de Chattencourt (Meuse). Il passe au 416ème  régiment d’infanterie le 14/04/1916. Il est fait prisonnier  le 21/04/1918 au Mont Kemmel (Belgique) et est rapatrié le 24/12/1918. Passé au 86ème  régiment d’infanterie le 02/02/1919, il est démobilisé le 01/09/1919.

 

 

Classe 1915 (20 ans)

PORTAL MIGNE Gabriel Lucien. Né le 30 janvier 1896 à Fontchave, de Portal Léontine et de père inconnu, légitimé dans l’acte de mariage de ses parents le 28/11/1896 (Laurent Migne né au Boussillon et domestique à Chalons de Ferrussac).Appelé classé dans le service auxiliaire « mutilation de 3 doigts de la main droite ». Incorporé au 13ème  régiment d’infirmiers le 19/05/1915, il passe, le 04/06/1915,  à la 8ème  section d’infirmiers militaires par décision du général commandant la 8ème  région. Maintenu au service auxiliaire par la commission de réforme des 3 médecins à Bourges (le 03/08/1917), il passe à la 6ème  section d’infirmiers militaires le 11/07/1917. Puis dans la réserve de l’armée active, maintenu sous les drapeaux le 10/04/1918.
Il est démobilisé le 22/09/1919.

 

ROLLAND Albert Jean Pierre. Né le 01/02/1895 de Joseph, menuisier à Pinols et de Sauvant Julienne.
 Incorporé au 40ème  régiment d’infanterie le 15/12/1914, il séjourne à l’hôpital des convalescents de Nîmes du 24/04/1915 au 07/06/1915. Il est nommé caporal le 04/11/1915. Disparu le 09/01/1916 à la Butte du Mesnil, il est prisonnier à Munster en Allemagne et est rapatrié le 18/12/1918. Il est démobilisé le 17/09/1919.
Il reçoit la médaille de la victoire et la croix du combattant.

 

COSTON Clovis. Né le 23/02/1895 à Lair de Nozeyrolles,  d'Auguste et de Chassagne Eugénie, résidant à Pinols.
Appelé bon pour le service, il est incorporé au 121ème régiment d’infanterie le 16/12/1914, puis au 2ème  régiment d’infanterie coloniale le20/10/1915. Evacué blessé le 18/08/1916, il rentre au dépôt le 18/03/1917, passe au 115ème  régiment d’artillerie lourde pour l’armée d’orient le 09/02/1918 et part à l’A.O. le 01/05/1918. Il est démobilisé le 29/09/1919.

 

PORTE Edouard Clément. Né le 15/07/1895 d’Antoine, cultivateur à Fontchave et de Gachon Mélanie. Incorporé au 40ème régiment d’infanterie le 17/12/1914 puis successivement au 58ème (29/04/1915), 255ème  (26/06/1915), 211ème  régiment d’infanterie le 24/10/17, enfin au 21ème tirailleurs le 19/../1918. Il est blessé le 19/03/1917 au bois des Caurieres : plaies multiples au bras gauche et dos, plaie supérieure jambe gauche par éclat d’obus. Il est évacué le 20 à l’hôpital auxiliaire de Bar Le Duc jusqu’au 12 avril.
Il est à nouveau blessé au bois d’Avancourt le 14/08/1917 (mouchetures de la face par éclats d’obus) et évacué le 19 à l’hôpital canadien de Troyes jusqu’au 2 septembre.
Il est intoxiqué par gaz le 04/10/1918 dans l’Oise, évacué à l’hôpital jusqu’au 27 octobre, il rentre le 18/11/1918 après convalescence et permission.
Cité le 29/12/1916 : « exemple d’entrain, d’énergie et de ténacité au cours de l’assaut du 15/12/1916 occupant comme volontaire un poste dangereux à quelques mètres de l’ennemi »
Cité le 24/04/1917 : « grenadier d’élite, très courageux, a été le meilleur exemple pour ses camarades, blessé à son poste de combat »
Décorations : croix de guerre étoile argent, médaille militaire à titre de réserve.
Il est démobilisé le 18/09/1919.

 

PERISSOUD André Arthur. Né le 26 juillet 1895 à Alforville en région Parisienne,  Il est recueilli à l'âge de 5 ans dans  la  famille maternelle à la Laisse  après le décès de ses 2 parents. Au retour de la guerre il devient héritier de la ferme au décès de ses parents adoptifs, se marie en 1920 avec Sylvie Lèbre de Auvers,
Ajourné en conseil de révision de 1914 pour «faiblesse», ajourné également en 1915, il est in fine reconnu  «bon pour le service armé» en 1916. Soldat au front pendant presque 2 ans de janvier 1917 à novembre 1918 affecté successivement au 16ème RI,  au 274ème RI puis au  140ème RI où il est enseveli par une explosion d'obus puis plus tard sera gazé, blessures reconnues mais en dessous du seuil de pension "Invalidité admise de moins de 10% pour séquelles légères d'ensevelissement par une explosion d'obus avec contusion du genou gauche et séquelles d'une intoxication par gaz avec effondrement du nez et dacryocystite (infection des voies lacrymales)".  Décédé en 1978, sera un des derniers porte-drapeaux pour les cérémonies de commémoration.

DE RAYNAUD Justin Jean Baptiste. Né le 31/07/1895 de Camille, boulanger à Pinols et de Lebrat Marie.
Ajourné en 1914 et 1915 pour faiblesse, appelé classé service auxiliaire en 1916 pour déformation thoracique et insuffisance musculaire, il est incorporé au 29ème  régiment de dragons le 21/08/1916. Commission de réforme de Saint-Etienne le 05/10/1916 et le 23/08/1917, passe dans la réserve de l’armée active, maintenu sous les drapeaux, passe à la 13ème  section de commis et ouvriers le 06/09/1918, au 14ème  escadron du train le 18/10/1918.Il est démobilisé le 12/09/1919 et lui est accordé un certificat de bonne conduite. Il décède à Pinols le 20/11/1928.

 

VISSAC Maurice Marcelin. Né le 21/10/1895, de Pierre, cultivateur à Pinols et de Migne Anne.
Il est incorporé le 17/12/1914 au 24ème  bataillon de chasseurs à pied, puis au 115ème  bataillon de marche le 08/03/1915, nommé caporal le 30/07/1915, passe comme skieur au 28ème  bataillon de chasseurs le 07/10/1915.
Le 05/11/1916, il est blessé par balle à la cuisse droite, à St Pierre Wast.
Cité le 24/11/1916 « très bon gradé plein de courage, a été grièvement blessé en entraînant son escouade à l’assaut de la tranchée ennemie »
Croix de guerre étoile bronze.
Suite à la commission de réforme de Grenoble du 07/11/1917 (phénomène d’irritation du nerf crural, difficulté à la marche, blessure de guerre imputable au service), il change d’arme et passe au 63ème régiment d’artillerie de campagne le 26/11/1917. Il est démobilisé le 17/09/1919.

 

BISCARRAT Martin Abel. Né le 31décembre 1895, déclaré le 1er  janvier 1896, fils de Pierre cultivateur à la Barthe et de Philippon Hortense. Il est mineur. Omis excusé de la classe 95, engagé volontaire pour 4 ans, à la mairie du Puy le 02/02/1915.
Il est incorporé au 13ème  régiment d’infanterie le 05/02/1915 puis au 45ème  le 15/04/1916, au 38ème  le 16/06/1917. Il rejoint le 274ème régiment d’artillerie le 05/09/1917 et passe au 179ème  le 01/04/1918 et au 242ème  le 17/12/1918.Après être passé au 1er régiment d’artillerie de montagne le 04/03/1919 il est démobilisé le 9 septembre. Il avait été cité le 27/03/1916.

 

Classe 1916 (20ans)

 

 

FAGHEON Jean André. Né au hameau de Montchauvel à Chastel le 18 avril 1896 de père inconnu, il est agriculteur à Pinols lorsqu'il passe devant le conseil de révision où il déclaré «bon pour le service armé». Dès le 10 avril 1915, il est incorporé au 80ème R.I. Passé au 53ème  puis au 67ème R.I., il est soldat dans cette unité lorsqu'il disparaît au combat à Bouchavesnes (Somme) le 13 octobre 1916, à l'âge de 20 ans. C'est à cette date qu'est fixé son décès le 20 septembre 1921, décès qui est transcrit à l'état civil de Pinols le 1er octobre suivant.

 

VILLERET Henri Jean Félix.  Né le 23/06/1896, de Jean Félix, cantonnier chef à Pinols et de Portal Marie Magdeleine. Il passe le conseil de révision à Blesle, classé service armé en 1915 et incorporé au 86ème  régiment d’infanterie  le 09/04/1915. Il passe successivement au 38ème  R I le 06/12/1915, au 26ème  le 26/04/1916. Démobilisé le 23/09/1919.
Cité le 11/07/1916 « jeune soldat de la classe 16, a montré pour son 1er  combat comme agent de liaison au capitaine de grandes qualités de courage et de sang-froid »
Le 21/02/1918, il est intoxiqué par gaz ypérite et évacué sur ambulance, il rejoint la compagnie le 04/03/1918.
Cité à nouveau le 05/07/1918, Croix de guerre 2 étoiles bronze.

VIZADE Pierre Marie. Né le 06/09/1896 de Jacques, cultivateur au Rouzet et de Médard Marie. Ajourné en 1916 pour faiblesse, maintenu ajourné par la commission de réforme du Puy le 23/05/1917, il est appelé bon pour le service armé en 1918 et est incorporé au 139ème régiment d’infanterie le 16/04/1918.Il est démobilisé le 19 septembre 1919.

 

BAYOL Philibert Clovis  Né le 30/10/1896 de Pierre, cordonnier à Pinols et de Soulier Marie. Incorporé le 10/04/1915 au 58ème régiment d’infanterie, puis au 239ème  le 05/07/1916, il est blessé à Verdun le 05/10/1916 « plaie en séton de la région postérieure de la cuisse gauche », passe devant la commission spéciale de réforme du Rhône le 09/12 et est affecté 11ème  régiment d’artillerie le 24/12/1916 puis au 105ème  régiment d’artillerie lourde le 04/03/1917. Il rejoint le 228ème régiment d’artillerie le 01/10/1917 et le 116ème  le 01/04/1918 et passe dans la réserve de l’armée active le 10/04. Il est démobilisé le 10/10/1919 et décède le 19/10/1925 à Paris.

 

GALLO Félix. Né le 20/11/1896 à la Calle (Algérie) de Piétro et Romano Michela, fils d'Italien a acquis la qualité de Français le 5 mai 1916, travaille comme cheminot.Incorporé le 18 août 1916 au 163e RI, passe au 111e en février 17, 81 RI le 11 sept 17, Blessé le 6 mai 1918  par éclat d'obus à la poitrine devant 'Locre' et passe au 56e d'Artillerie le 14/1/19. Démobilisé le 14 septembre 19.  Médaille de la victoire.

 

VIZADE  Clovis Antoine. Né le 23 novembre 1896, d’Eugène, cultivateur à Fontchave et de Pastre Marie. Il est voiturier.
Incorporé au 58ème  régiment d’infanterie le 10/04/1915, passe au 239ème  le 07/07/1916 puis au 52ème  le 21/12/1917. Passe dans la réserve de l’armée active, maintenu sous les drapeaux.
Cité le 29/08/1918 « très bon soldat, a maintenu l’ennemi qui cherchait à l’infiltrer à l’aide de son fusil mitrailleur qui a été cassé au cours du combat, a continué à prêter concours au grenadier voltigeur ». Le 24/06/1919 il passe au 32ème régiment d’infanterie et est démobilisé le23/09/1919 Croix de guerre étoile de bronze.

 

MORIN Pierre Philibert. Ce fils de Charles et de Jeanne Vicard est né à Chapel le 29 novembre 1896. Mobilisé le 10 avril 1915, alors qu'il n'a pas encore 19 ans, il est affecté comme chasseur au 30ème  bataillon de Chasseurs à pied. Le 28 septembre 1916, il est blessé par un éclat d'obus à la jambe droite.
Il est cité à l'ordre du bataillon le 4 novembre (« Chasseur courageux et discipliné blessé en faisant courageusement son devoir à son poste de combat ») et reçoit la Croix de guerre avec étoile en bronze.
Il est à nouveau cité à l'ordre du bataillon un an plus tard, le 3 novembre 1917 (« Le 24 octobre 1917, volontaire pour un coup de main, s'est distingué par son intrépidité. A pris part sur sa demande à plusieurs patrouilles »).
Sa troisième citation, à l'ordre du groupe et accompagnée d'une seconde étoile de bronze, sera malheureusement posthume et date du 8 septembre 1918 alors qu'il a été tué à l'ennemi 3 semaines avant, le 18 août, à Villers-les-Roye (Somme). Elle est ainsi formulée : « Vaillant chasseur plein d'entrain. Le 18 août 1918, après avoir attaqué avec une très belle ardeur après un violent combat est glorieusement tombé en résistant à une contre-attaque ennemie ».


BAYOL Charles Clovis Noêl. Né le 22/12/1896 d’Antoine, charpentier à Pinols et de Besse Elise. Il est incorporé le 09/04/1915 au 142ème régiment d’infanterie, au 122ème  le 08/12/1915 puis au 78ème  le 23/04/1916.Après avoir été en traitement dans les hôpitaux d’Issoire et  Clermont-Ferrand, il alterne congés de convalescence et hospitalisation à Clermont. Il est évacué le 24/04/1918 pour « maladie contractée en service ». il est démobilisé le 10/10/1919.

 

 

Classe 1917 (20 ans)

 

 

COSTON Félix. Né le 01/02/1897, né à Pinols, fils d’Auguste et de Chassagne  Eugénie. Ajourné en 1915 pour faiblesse, appelé bon pour service armé en 1916, il est incorporé au 38ème  régiment d’infanterie le 26/08/1916, puis au 43ème le 28/08/1917. Intoxiqué par gaz le 10/02/1918 au bois …., le 02/07/1918 à la Roche (Aisne), cité le 18/01/1919. Il passe dans la réserve de l’armée active, maintenu sous les drapeaux le 07/04/1919 et est démobilisé le 24/09/1919.
Il décède le 19/04/1927 à Védrines Saint Loup.

 

ROCHE Alexandre. Né le 02/03/1897, de Roche Protésie domiciliée au Boussillon et de père inconnu.
Ajourné en 1915 pour faiblesse, appelé bon pour le service armé en 1916, il est incorporé au 7ème  régiment du génie le 26/08/1916. Classé service auxiliaire par la commission de réforme d’Avignon le 21/09/1916 pour bronchite chronique asthmatique, crises d’asthme non bacillaires, il est maintenu service auxiliaire par la même commission le 04/01/1917 et passe au dépôt de télégraphie militaire (58ème  infanterie) le 11/01/1917 puis au 10ème régiment territorial d’infanterie le 19/05/1917 et au 1er  tirailleurs le 09/01/1919.
Il est démobilisé le 25/09/1919.

 

LEBRAT Jean Joseph. Né le 04/06/1897 de Frédéric, cultivateur, et de Roche Marie. Il est facteur PTT.
Incorporé au 139ème régiment d’infanterie le 09/01/1916, passe au 119ème le 16/06/1917. Blessé le 27/08/1918, il passe dans la réserve de l’armée active, maintenu sous les drapeaux le 07/01/1919. Il est démobilisé le 24/09/1919

 

COUDERT Félix. Né le 03/07/1897 de Joseph, cultivateur à la Font du Faux et de Lèbre Philomène. Il demeure à Venteuges employé à la compagnie ALM.
Appelé bon pour le service armé incorporé au 96ème  régiment d’infanterie le 11/01/1916. Passe au 81ème le 05/11/1916, au 256ème le 26/05/1917, au 131ème  le 20/06/1918. Evacué du 21/03/1918 au 25/04/1918 « incommodé à la suite d’un bombardement par obus spéciaux » à la butte du Mesnil ; évacué du 09/05/1918 au 20/06/1918 suite à intoxication par gaz vésicants à Tesson.Le 17/01/1919, il passe dans la réserve de l’armée active, maintenu sous les drapeaux au 67ème  régiment d’infanterie. Il est démobilisé le 26 septembre 1919.

 

DENOCE Clovis. Né le 14/07/1897 de Léon, menuisier à Viallevieille et de Combeuf Catherine. Appelé « bon absent » pour le service armé, il est incorporé au 96ème régiment d’infanterie le 08/01/1916 puis au 81ème  le09/09/1916, au 89ème  le 26/02/1917.
Cité le 10/12/1917 « s’est porté à son emplacement de combat sous un violent bombardement et par un feu nourri de grenades a contribué largement à faire avorter une attaque ennemie sur poste, a donné pendant le combat l’exemple du courage et de l’énergie ». Blessé le 05/08/1918 à Jonchery (Marne) par éclat d’obus à l’épaule gauche. Le 07/01/1919, il passe dans la réserve de l’armée active maintenu sous les drapeaux.
 Proposé pour changement d’armes (artillerie lourde à tracteurs) par la commission de réforme de Lens du 20/02/1919 et passe au 83ème régiment d’artillerie lourde le 10/03/1919 puis au 278ème  le 22/03/1919. Il est démobilisé le 25/09/1919.Croix de guerre étoile de bronze. Il décède le 1er octobre 1927 à Auzon.

 

VISSAC Jean Joseph. Il naît à  Boisserette le 10 septembre 1897 et est le fils de Louis et de Maria André. Ajourné en 1915 pour « faiblesse » il est déclaré bon pour le service armé un an plus tard et il a à peine plus de 19 ans lorsqu'il est mobilisé le 26 août 1916 en tant que soldat au 52ème  R.I.. Il est porté disparu le 28 juillet 1918. En réalité, il a été fait prisonnier et meurt de maladie le 22 novembre 1918 au lazaret (hôpital) du camp dans lequel il est détenu en Allemagne. Il est enterré à la Nécropole Nationale des Prisonniers de Guerre 1914-1918 à Sarrebourg et sa mémoire est évoquée sur la plaque du caveau familial dans le cimetière de Pinols.

 

DELPEUT Jean. Né à Paris le 10/10/1897 de Jeanne Delpeut. Conscrit à Pinols où il réside, il est chauffeur de taxi. Ajourné pour faiblesse en 1915, 1916, reconnu bon pour service armé incorporé au 38ème régiment d’infanterie le 03/09/1917 puis passe au 12ème , puis au 158ème  le 01/05/1919. Démobilisé le 28/09/1919.

 

BRUSTEL Simon Marcellin Albert. Né le 18/10/1897 à Pinols d’Antoine, facteur rural et de Vissac Catherine.Il  est ajourné de 1915 à 1919, ne participe donc pas à la guerre.

 

VIZADE Noël Alphonse. Né le 25/12/1897 de Jacques, cultivateur au Rouzet et de Médard Marie, Charretier à Ferrussac.
Ajourné en 1915 pour faiblesse, il est appelé bon pour le service armé en 1916 et incorporé au 28ème  régiment d’infanterie le 26/08/1916 puis passe au 136ème le 08/09/1917.
 Cité  le 06/08/918, il est nommé caporal le 08/08/1918, passe au 140ème régiment d’infanterie le 27/01/1919 puis au 15ème escadron du train le 08/08/1919 et mis en congé de démobilisation le 13/10/1919.
Campagne contre l’Allemagne du 26 août 1916 au 12 octobre 1919  (en Orient du 8 janvier 1919 au 20 septembre 1919). Croix de guerre.

 

Classe 1918 (20 ans)

 

BLANC Ferdinand Gaston Joseph. Né le 23/01/1898 de Blanc Simon mécanicien à Boisserette et de Fagheon Marie.
Incorporé au 53ème régiment d’artillerie le 17/04/1917, passe au 30ème  le 20/04/1918 puis au 50ème  le24/07/1918. Dans la réserve de l’armée active le 16/04/1920, il est renvoyé dans ses foyers le 25/05/1920.

 

SERVANT Marius Washington.  Né le 07/06/1898 à Lempdes de Servant Virginie originaire du Cros de Ferrussac, reconnu par Servant Vital Hyacinthe pour son fils naturel par acte en mairie de Pinols le 18/01/1913.Incorporé au 17ème  régiment d’infanterie le 02/05/1917, puis au 158ème  le 26/05/1918, il est blessé le 06/10/1918 au pont Faverges (plaie pénétrante jambe droite par éclat d’obus), réformé temporairement le 17/09/1919 puis renouvelé le 26/11/1920 « blessure région fessière droite, raideur articulaire de la hanche ».

 

TERRISSE Jean Pierre. Né le 23 juin 1898 à Viallevieille, fils de Jean Martin et d'Antoinette Boissière, il est le plus jeune mort de cette liste. Mobilisé à l'âge de 19 ans le 3 mai 1917, soldat au 1er Bataillon de Chasseurs à Pied, il meurt de suites de blessure le 28 septembre 1918 mais son décès ne sera transcrit à l'État civil de Pinols que le 20 novembre 1921. Le 24 août précédent, il avait été cité à l'ordre du 21ème  corps d'armée (« Jeune chasseur s'est distingué dans le coup de main du 20 août 1918 par l'ardeur avec laquelle il s'est précipité dans le petit poste ennemi s'est servi de sa cisaille comme massue pour sortir un ennemi caché dans un abri et l'a ramené dans nos lignes ») et s'était vu décoré de la Croix de guerre avec étoile d'argent.

 

JULIEN Joseph. Né le 3/9/1898 à Chanaleilles de Jean-Baptiste et Vachelard Marie. Homme d’équipe à la gare, il réside à Pinols.
Incorporé au 16ème  régiment d’infanterie le 02/05/1917, passe au 2ème  puis 86ème  et est affecté au 38ème . Campagne contre l’Allemagne du 04/05/1917 au 23/10/1919.

 

BISCARRAT Ferdinand Louis. Né le 17/10/1898 fils de Jean Baptiste cultivateur à la Barthe et de Brustel  Selvie Elisabeth.
Classé service armé en 1917, il est incorporé au 13ème  bataillon de chasseurs à pied le 16/04/1917 puis passe au 43ème  le 16/09/1918 et au 10ème  le 22/02/1919, il rejoint le 38ème régiment d’infanterie le 26/04/1920. Il part en occupation à Dantzig le 05/02/1920 et passe dans la réserve maintenu au corps. Il est rapatrié le 27/04/1920 et renvoyé dans ses foyers le 06/06/1920.

 

MOLHERAT Prosper Régis.  Né le 8/12/1898 aux Benières de Desges de Jean et de Jury Jeanne. Maçon résidant à Pinols, il est incorporé au 113ème  régiment d’artillerie lourde le 02/05/1917, maintenu artillerie de campagne par la commission de Clermont (varices remontantes des 2 membres inférieurs), passe au 142ème  rgt artillerie lourde puis au 2ème  rgt d’artillerie coloniale le 27/07/1919, renvoyé dans ses foyers le 08/06/1920.

 

 Classe 1919 (19 ans)  

BARTHOMEUF Simon Adrien. Né le 30/04/1899 de Claude, cultivateur au Cheylat et de Lafont Marie.
Incorporé au 30ème bataillon de chasseurs à pied le 16/04/1918, 1ère classe le 03/03/1920 et renvoyé dans ses foyers le 21/03/1921.

 

ROLLAND Alfred Félix Jean Pierre. Né le 04/06/1899 à Pinols de Pierre, charretier à la Font du Faux et de Roche Eléonore.
Incorporé au 2ème  régiment d’artillerie de montagne le 22/04/1918, il passe au 1er  puis au 84ème  régiment d’artillerie lourde le 25/12/1918 et est renvoyé dans ses foyers le 23/03/1921.Campagne contre l’Allemagne du 25/04/1918 au 23/10/1919.

 

SERVANT Louis Ernest. Né le 14/06/1899 d’Honoré, cultivateur à Pinols et de Meynadier Marie. Maçon à Pinols,
il est incorporé au 81ème régiment d’artillerie lourde le 18/04/1918, au 5ème  régiment d’artillerie à pied puis au 83ème  rgt d’artillerie lourde le 28/02/1919. Renvoyé dans ses foyers le 15/04/1921. Campagne contre l’Allemagne du 14/04/1918 au 27/02/1919. En occupation des pays rhénans du 24/10/19 au 14/04/1921.

 

RASPAIL Célestin Léon. Né le 27/08/1899 de François Régis, cultivateur à Boissières et de Martin Eugénie. Il est incorporé au 122ème régiment d’infanterie le 22/04/1918, passe au 154ème  le 30/09/1919, renvoyé dans ses foyers le 23/03/1921. Campagne contre l’Allemagne du 22/04/1918 au 23/10/1919, en occupation du 31/11/1919 au 23/03/1921.

 

PAGE Arsène Eugène. Né le 30/10/1899 à Pinols de Jean cultivateur à Viallevieille et de Lebrat Virginie. Camionneur à Ferrussac,
il est incorporé au 7ème  régiment d’artillerie à pied le 22/04/1918, passe au 6ème  rgt d’artillerie lourde grande puissance le 16/01/1919. Renvoyé dans ses foyers le 21/03/1921 en attendant son passage dans la réserve de l’armée active le 15/04. Campagne contre l’Allemagne du 22/04/1918 au 23/10/1919, en occupation du 06/05 au 24/06/1921.

 

Autres Soldats Tués

 

    Ce volet regroupe 12 hommes tués à la guerre qui ne sont pas conscrits ni installés dans la commune mais qui ont quand même un lien particulier avec Pinols ( tels que certains qui y sont nés sans y résider  longtemps, ceux qui y ont de la famille, ceux venus y travailler un temps (gendarmes, cantonniers...)

François Crozatier (1900/1498) Fils de Laurent et de Mélanie Borel, il est né au hameau de Bourg le 7 octobre 1880. Il quitte Pinols pour Auvers avant l'âge de 20 ans et le conseil de révision. C'est dans cette commune qu'il réside lorsqu'il est mobilisé le 5 décembre 1914. Soldat au 158ème  R.I., il est tué à l'ennemi à l'âge de 35 ans, le 11 mars 1916 au cours de la bataille de Verdun, près du fort de Vaux. Son nom figure sur le Monuments aux Morts d'Auvers.

 

Antonin Chirain (St Étienne 1906/426)Lui aussi fils d'un gendarme en poste à Pinols, Antonin Pierre Auguste Chirain nait à La Fageolle le 23 avril 1886. Suivant l'exemple paternel, il est nommé gendarme à pied à la compagnie de la Loire en 1912. Il réside à Saint Julien en Jarez, où son père est devenu boulanger, lorsqu' il est mobilisé le 2 août 1914 dans la 13ème  Légion de Gendarmerie. Le 4 septembre 1916, il fait partie des centaines de victimes de l'incendie et de l'explosion du tunnel de Tavannes, près de Verdun,  tunnel ferroviaire désaffecté de 1200 m de long qui servait, dans des conditions d'hygiène épouvantables, de quartier général, de cantonnement, d'hôpital et... de dépôt de munitions.

 

Émile Augustin Combeuil Il est né au hameau de La Bastide à Venteuges et c'est donc devant le conseil de révision de Saugues qu'il est déclaré apte. Le 27 janvier 1906 il épouse Marie Zénobie Plantin à Chazelles où il s'installe et où naissent ses deux premiers enfants, Marie Véronique, le 15 avril 1908, et Jean Baptiste Alexis, le 23 mai 1910. Leur troisième enfant, Antonie Jeanne, nait le 18 avril 1912 au hameau de Marsanges à Tailhac où il est devenu mineur. Ce statut lui vaut d'être mis en sursis mais le directeur de la mine signale qu'il a quitté son emploi le 28 septembre 1914 et il est donc mobilisé le 3 octobre 1914 comme chasseur au 4ème Bataillon de Chasseurs à pied. Il disparaît au combat à Bucy-le-Long (Aisne) le 13 janvier 1915, date à laquelle est fixé son décès par le tribunal civil de Brioude dans un jugement en date du 21 octobre 1920 transcrit à l'état civil de Chazelles le 12 novembre. Entre temps, ces trois enfants avaient été déclarés Pupilles de la Nation le 12 août 1919. Par la suite, sa veuve s'installe à Pinols ou elle devient hôtelière. L'établissement qu'elle gère s'appelle l'Hôtel de la Poste Combeuil et existe toujours sous le même nom. C'est à Pinols que mourront ses deux filles, Marie Véronique en 1929, deux ans après son mariage, puis Antonie Jeanne un an plus tard. C'est ainsi que son nom est gravé sur le Monument aux Morts de Pinols, transformé en « COMBENIL » par erreur, tandis qu'il l'est aussi sur ceux de Venteuges et de Chazelles.

 

Charles Gondon, né dans le 10ème  arrondissement de Paris le 2 avril 1891 mais son frère, Jean Baptiste, était né 2 ans plus tôt à Pinols d'où sa mère, Marie Combe, était originaire. La famille avait donc migré vers la capitale et s'installe par la suite à Gioux, dans la Creuse. Comme son père et son frère, il est maçon lorsqu'il est incorporé au 100ème  RI le 2 octobre 1912 pour effectuer son service militaire. Il est donc moblisé dès le 2 août 1914 dans la même unité et meurt, tué à l'ennemi, le 8 août 1915 au Bois de la Grurie, près de Vienne-le-Château (Marne). Le 22 septembre, il est cité à l'ordre du régiment (« Tué à l'ennemi en défendant bravement le poste qui lui avait été confié ») et reçoit la Croix de guerre à titre posthume. Son nom figure sur la stèle de l'église de Pinols et sur le Monument aux Morts de Gioux.

 

Marcelin Berthet Il est né le 27 août 1895 à Saint-Austremoine. Sa mère, Hortense Dedouche, est originaire de Pinols, ce qui explique sans doute que l'on trouve son nom non seulement sur le Monument aux Morts de Saint-Austremoine mais aussi sur la stèle de l'église et sur le Monument aux Morts de Pinols en notant que sur ce dernier est gravé le nom « DEDOUCHE Berthet », comme si Dedouche était le nom de famille et Berthet le prénom. Au conseil de révision, à Lavoûte-Chilhac, il est classé dans la 1ère  partie de la liste pour 1914, ce qui lui vaut d'être incorporé dès le 17 décembre de cette année, alors qu'il n'a pas 20 ans. Du 99ème  RI , il passe au 414ème  RI le 1er avril 1915 et devient soldat de 1ère  classe le 4 juillet suivant. Tué à l'ennemi le 9 mai 1917 à Craonne (Aisne), il est cité à l'ordre du régiment le 8 juin suivant (« Soldat mitrailleur courageux et dévoué tué à son poste de combat »).

 

Georges Louis Bosland (St Étienne 1913/2125) Il est né le 23 mai 1893 à Pinols où son père est gendarme. Alors qu'il est instituteur à Saint Étienne (Loire) il s'engage le 23 octobre 1913. Il est bien sûr mobilisé dès le 2 août 1914. Il avait déjà été nommé caporal le 13 février 1914 et progresse très rapidement dans la hiérarchie.  Nommé sergent le 30 août puis sergent-major le 7 octobre, il devient aspirant le 2 février 1915 puis adjudant le 25 décembre suivant avant d'être nommé sous-lieutenant à titre temporaire au 38ème  R.I. le 15 avril 1916. Il trouve la mort « tué à l'ennemi » le 11 octobre suivant au cours de la bataille de la Somme, entre les villages de Vermandovillers et Ablaincourt.  Ceci lui vaudra d'être cité à l'ordre de l'armée (« Officier jeune, énergique et plein d'avenir, a attaqué vigoureusement et victorieusement le 10 octobre avec sa section. A été tué le lendemain au cours d'un violent bombardement ») et de recevoir la Croix de Guerre à titre posthume. Son décès est transcrit à l'État civil de Saint Étienne le 9 janvier 1917 et son nom est inscrit au M au M de Champdieu (42),sur une plaque commémorative des morts du 38ème  RI à St Étienne et à Montbrison, sur le monument commémoratif des instituteurs de la Loire morts pour la France en 1914-18.

 

Jean Baptiste et Pierre Albaret . Leurs noms ne figurent pas sur le Monument aux Morts mais sont gravés à coté de celui de leur frère aîné, Marie Joseph, sur la stèle de l'église. Jean Baptiste est né à Grèzes le 26 janvier 1892, un peu plus de 2 ans après son frère aîné. Au moment du conseil de révision, devant lequel il passe à Saugues, il réside à Paris. Il est déclaré apte et, le 10 octobre 1913, il rejoint le 92ème  RI pour y effectuer son service militaire. Alors qu'il devait passer dans la réserve le 1er octobre 1915, il est mobilisé dès le 2 août 1914. Après avoir été promu caporal, il disparaît au combat en Belgique le 29 novembre suivant. Le tribunal civil du Puy fixera son décès à cette date par un jugement en date du 31 août 1920 et ce décès sera transcrit à l'état civil de Grèzes.

 

Pierre Émile avait 2 ans de moins que son frère. En effet, il est né le 17 janvier 1894, lui aussi à Grèzes. Il est domestique à Montreuil-sous-Bois, à l'époque dans le département de la Seine, lorsqu'il passe devant le conseil de révision à Saugues. Il est déclaré bon pour le service armé et est incorporé dès le 10 septembre 1914 au 22ème  RI. Après un court passage au 99ème  RI, il retrouve le 22ème  en octobre 1915. Il est tué à l'ennemi à Vendresse (Aisne) le 26 mai 1917 et est cité à l'ordre du régiment deux jours aprés (« Tireur. Est resté à sa pièce malgré un violent bombardement et a été tué à son poste de combat »).

 

Armand Élie Guénot . Il est né à Corbigny (Nièvre) le 26 août 1882. Le 5 octobre 1908, il arrive à Pinols où il est nommé receveur de l'Enregistrement de la Haute-Loire le 19 décembre. Un an plus tard, le 22 décembre 1909, il y épouse Léonie Alphonsine Bouche. Il est ensuite nommé à Grandrieu (Lozère), à Saint-Germain-du-Plain (Saône et Loire) puis à Saint-Germain-Laval (Loire) où il est en poste quand il est mobilisé. Affecté au 16ème Bataillon de marche le 2 février 1915 avec le grade de caporal qu'il avait atteint lors de son service militaire, il est nommé sergent le 21 avril 1915 puis passe au 201ème  RI le 1er juillet. Le 19 septembre, il est promu adjudant puis devient sous-lieutenant à titre temporaire le 6 avril 1916, grade confirmé le 12 juillet 1917. Entre temps, il avait été cité le 26 avril 1917 à l'ordre de la 1ere division d'infanterie (« Officier adjoint au chef de bataillon excessivement dévoué ; a assuré consciencieusement ses fonctions souvent difficiles au cours des journées des 16 et 17 avril. Bien qu'intoxiqué par les gaz et immobilisé quelques temps sur le terrain, n'en a pas moins rejoint son chef de bataillon dès que ses forces le lui ont permis »). Il meurt, tué par un éclat d'obus, le 31 juillet suivant dans le secteur d'Het-Sas à Ypres (Belgique). Le 18 août, il est à nouveau cité à l'ordre de la 1ère division (« Officier dévoué, consciencieux et doué d'un très grand courage. A rendu de très grands services lors de la préparation de l'attaque du 31 juillet 1917. Tué sur la position conquise ») et reçoit la Croix de guerre à titre posthume. Son nom est gravé sur la stèle de l'église de Pinols mais aussi sur les Monuments aux Morts de son village natal, Corbigny, et de Saint-Germain-Laval.

 

Hippolyte Martel, né le 24 janvier 1888 à Lamothe, il est serrurier à Vieille-Brioude lorsqu'il épouse Marie Germaine Césarine Brustel le 7 janvier 1914 à Pinols. Le 4 août suivant, il est incorporé au 11ème  bataillon de chasseurs à pied et meurt, tué à l'ennemi à Kemmel (Belgique), le 18 novembre 1914, un mois jour pour jour après la naissance à Pinols de son fils Charles Antoine qu'il n'aura donc sans doute jamais vu et qui sera reconnu Pupille de la Nation le 7 mai 1919. Son nom est gravé sur la stèle de l'église de Pinols et sur le Monument aux Morts de Lamothe, son village de naissance à l'état civil duquel son décès a été transcrit le 18 novembre 1915.

Jean et Joseph Hermet. Les deux frères sont nés de père inconnu au hameau de Lesbinières à Desges les 30 mars 1893 et 26 octobre 1895. Tous deux seront reconnus par Auguste (ou Augustin) Hermet qui épouse leur mère le 1er mai 1897. Jean est garçon d'hôtel à Paris. Le 27 novembre 1913, il est incorporé au 30ème  bataillon de chasseurs et est bien sûr engagé dans la guerre dès le 2 août 1914. Il est blessé le 15 septembre 1915 (« Plaie du crâne par bombe »). Le 6 décembre suivant il est cité à l'ordre du bataillon (« A pris part aux combats du 20 juillet au 6 août 1915 à la suite desquels le bataillon a été cité à l'ordre de l'armée. S'est distingué par sa bravoure ») et reçoit la Croix de guerre avec étoile en bronze. Il mourra des suites de ses blessures le 24 janvier 1917 à l'hôpital complémentaire 45 de Lyon. Bien que mention soit faite sur sa fiche M d H de l'envoi d'un extrait de l'acte de décès au Maire de Ferrussac, ce décès n'a pas été transcrit dans les registres de l'état civil de la commune.

Joseph est agriculteur à Ferrussac lorsqu'il passe devant le conseil de révision. Déclaré « bon pour le service armé », il est incorporé le 17 décembre 1914 au 140ème RI. Passé au 175ème RI le 28 février 1915, il meurt des « suites de maladie contractée au cours des opérations de guerre » (tuberculose pulmonaire) le 18 juillet suivant à l'hôpital militaire de Bizerte (Tunisie). Comme pour son frère, il est fait mention sur sa fiche MdH de son dernier domicile à Ferrussac mais son décès ne sera jamais transcrit à l'état civil de la commune. Leurs mémoires sont évoquées sur une plaque émaillée posée sur le caveau familial dans le cimetière de Pinols.

 

LE « MYSTÈRE » PIERRE BARDEL

 

       Parmi les noms figurant sur la stèle de l'église, se trouve, dans la liste des originaires de Viallevieille, celui de Pierre Bardel. Des recherches effectuées, il ressort qu'aucun mort portant ce nom ne figure au registre « Mémoire des Hommes », que ce nom n'apparait pas dans les registres matricules et qu'aucun décès à ce nom n'a été transcrit à l'état civil de Pinols. Le seul Pierre Bardel apparaissant dans les registres de l'état civil de Pinols est né à Viallevieille le 11 mars 1880, au domicile de Jean Bardel et Elisabeth Robert. Il est né de père inconnu et est le fils de Marie Bardel, leur fille née le 16 avril 1859 et donc sœur aînée de Joseph et Martin. Il mourra le 19 août suivant.

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